Hommage a Aimé CESAIRE, décédé ce jeudi 17 avril 2008 à 5h20 locales.
Auteur : Yaya SY
A CESAIRE
Gardien du phare de la Pelée
Tu as allumé la bougie éternelle
Au petit matin de peur de réveiller ta marmaille
Humanité Egalité Générosité Liberté Fraternité Solidarité
Tu les as confiés à la Plaine du Lamentin
Pour que de culture désormais ils se nourrissent
Aujourd’hui Nègres des forêts de gratte-ciel du Congo des savanes
Des mornes et des mangroves de palétuviers
Sommes tous tes orphelins
Humains inconsolables et pourtant incorrigibles
Sommes tous tes orphelins
Scruteur d’horizons invisibles
Bâtisseur de mots pour souffrances indicibles
Sommes tous tes orphelins
Dépositaire de nos silences centenaires
Sonores et douloureux
Sommes tous tes orphelins
Observateur silencieux de nos reniements
De nous-mêmes
Sommes tous tes orphelins
Réceptacle historique de nos espoirs évanescents
Côte illimitée des vagues de nos rêves fracassants
Sommes tous tes orphelins
Non Point de place pour pleurs et larmes incandescents
Car Maître du tam-tam et du verbe
Tu as rassemblé l’Humanité
Autour du feu de ta verve
Pour fêter le premier Carnaval de son Unité
Originelle
Pour que de culture désormais ils se nourrissent
Aujourd’hui Nègres des forêts de gratte-ciel du Congo des savanes
Des mornes et des mangroves de palétuviers
Sommes tous tes orphelins
Humains inconsolables et pourtant incorrigibles
Sommes tous tes orphelins
Scruteur d’horizons invisibles
Bâtisseur de mots pour souffrances indicibles
Sommes tous tes orphelins
Dépositaire de nos silences centenaires
Sonores et douloureux
Sommes tous tes orphelins
Observateur silencieux de nos reniements
De nous-mêmes
Sommes tous tes orphelins
Réceptacle historique de nos espoirs évanescents
Côte illimitée des vagues de nos rêves fracassants
Sommes tous tes orphelins
Non Point de place pour pleurs et larmes incandescents
Car Maître du tam-tam et du verbe
Tu as rassemblé l’Humanité
Autour du feu de ta verve
Pour fêter le premier Carnaval de son Unité
Originelle
Yaya SY
Chaque orphelin de Césaire mettra sa propre ponctuation selon son souffle en ce jour de sanglots poétiques.
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