Pour atteindre cet objectif, Éric Besson a fait mercredi sur Europe 1 une proposition déjà contestée : la délivrance d'un titre de séjour provisoire aux clandestins qui décideraient de dénoncer leur(s) passeur(s) et de collaborer avec la police. "Aujourd'hui, [les clandestins] sont dans un statut qui ne leur permet pas d'aller dénoncer leurs tristes conditions puisque, précisément, ils n'ont aucun titre de séjour. Ils peuvent avoir peur d'aller à la gendarmerie ou à la police dénoncer", assure le ministre. "120 filières démantelées en France l'année dernière (...) ce n'est pas assez. Je veux déclarer la guerre aux filières clandestines, je veux déclarer la guerre aux passeurs, à celles et ceux qui exploitent la misère humaine", fait-il valoir. "Ce sont des filières mafieuses, ce sont des filières criminelles, il faut dire quelque chose que les Français ne savent pas toujours, ces passeurs gagnent beaucoup d'argent. C'est un business tristement mais hautement lucratif", insiste-t-il.
France: Immigration clandestine: Besson propose un titre de séjour contre le nom du passeur
Pour atteindre cet objectif, Éric Besson a fait mercredi sur Europe 1 une proposition déjà contestée : la délivrance d'un titre de séjour provisoire aux clandestins qui décideraient de dénoncer leur(s) passeur(s) et de collaborer avec la police. "Aujourd'hui, [les clandestins] sont dans un statut qui ne leur permet pas d'aller dénoncer leurs tristes conditions puisque, précisément, ils n'ont aucun titre de séjour. Ils peuvent avoir peur d'aller à la gendarmerie ou à la police dénoncer", assure le ministre. "120 filières démantelées en France l'année dernière (...) ce n'est pas assez. Je veux déclarer la guerre aux filières clandestines, je veux déclarer la guerre aux passeurs, à celles et ceux qui exploitent la misère humaine", fait-il valoir. "Ce sont des filières mafieuses, ce sont des filières criminelles, il faut dire quelque chose que les Français ne savent pas toujours, ces passeurs gagnent beaucoup d'argent. C'est un business tristement mais hautement lucratif", insiste-t-il.