Depuis le mois d’août, l’on assiste à un véritable engouement des éleveurs de l’ancienne région de Tambacounda qui vient d’être scindée en deux régions : Tambacounda et Kédougou. Les raisons de cet engouement, il faut aller le chercher, dira l’inspecteur régional des services vétérinaires, Bernard Faye, au niveau des acquis dans la ville de Tambacounda et à Syll dans le nouveau département de Koumpentoum et dans le Diawara où un éleveur présente environ 80 sujets pour ce programme.
Mauritanie: Après la fête, le cauchemar
Les citoyennes et les citoyens de la République mauritanienne, comme d’ailleurs la plupart des musulmans du monde entier, allaient, dans la joie et la solidarité, fêter ce mercredi 1 octobre 2007 la fête de l’Eid qui, en tradition musulmane depuis le VII siècle, célèbre la fin d’un mois de privation, de crainte, de dévotion et de rapprochement au Tout Miséricordieux : Allah. Après les trois jours d’une fête collective, nous voilà, Mauritaniennes et Mauritaniens, qui retournons vers une situation sociale qui ne présage rien de promettant pour une bonne partie de la population.
Au lendemain de la fête où pauvres et riches ont, dans un élan de solidarité exceptionnelle, mangé, bu et « dansé » ensemble, les anciennes préoccupations des milliers de nos compatriotes refont surface et « évacuent » (chassent) d’un coup le peu de moment de joie de la fête. Face à une situation socio-économique et socio-politique où le pays entier semble engagé dans un climat « démocratique » on ne peut plus incertain, où les Mauritaniennes et les Mauritaniens ont l’impression d’être livrés à eux –mêmes, les plus démunis de notre nation ne savent plus trop à quel saint ils doivent se vouer pour se tirer d’affaire. Les difficultés quotidiennes se multiplient de jour en jour en une vitesse incroyable.
Routes: L'entretien doit suivre
Les services en charge des routes s'emploient à rattraper les retards et à lancer dans les temps, les travaux à venir.
La réunion annuelle des services des routes s'est achevée vendredi au Centre international des conférences. Initié par le ministère de l'Équipement et des Transports, cet exercice permet aux responsables du département en charge des routes et à ceux des directions et services rattachés de dresser le bilan des réalisations de l'année qui s'achève et de programmer les actions futures. Elle s'est tenue cette année un peu plus tôt que d'habitude. Et sans y associer les transports. Cette innovation s'explique par de nombreuse lacunes constatées dans l'entretien routier que le département en charge des routes veut corriger.
CHANGES - Pour le FMI, le Sénégal peut aborder 'avec assurance' un APE avec l'UE
Le Fonds monétaire international (FMI) juge qu'un Accord de partenariat économique (APE) avec l'Union européenne (UE) serait bénéfique pour le Sénégal, pays dont le président Abdoulaye Wade a sévèrement critiqué les effets négatifs prévisibles d'un tel accord.
Le dossier très controversé des APE doit être discuté au sixième sommet des chefs d'Etats et de gouvernements des pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP), qui s'est ouvert jeudi à Accra pour deux jours.
Seule une vingtaine de pays ACP ont conclu de tels accords avec l'UE.
"Les APE visent à créer des zones de libre-échange entre l'UE et la plupart des pays ACP, dont le Sénégal", écrit le FMI dans son dernier rapport sur la situation économique du Sénégal, daté de juillet.
Coup de gueule d'un bakelois: 'la vie des ressortissants de Bakel compte pour du beurre au Sénégal'
Bakel, localité située dans la partie orientale du Sénégal, est le département le plus défavorisé de ce pays. Une localité peuplée par les Soninkés, les Peuls, les Bambaras et des Wolof du Baol montre un état piteux de nos jours.
On aura beau passer 20 ans ailleurs, en remettant les pieds à Bakel, on ne s'égarera point tellement que les choses restent statiques. Depuis le temps des socialistes jusqu'aux jours Wadistes, les populations bakéloises ne comptent que sur elles-mêmes pour vivre et pour sortir la tête de l'eau.
On a su, depuis belle lurette, que nos bols ne se rempliront que par l'émigration, ce qui justifie une forte diaspora de cette localité dans les pays occidentaux. Seul bémol, ces émigrés ne peuvent pas tout faire. Ils ne peuvent remplir les greniers, soigner les populations et assurer leur sécurité tous seuls. Donc il faut que l'Etat se bouge. Il y a urgence.
Aujourd'hui Bakel pleure tous les jours. Chaque aller-retour vers la capitale Dakar fait des victimes.
Nous sommes de fervents croyants mais on a l'impression que nos vies ne valent pas mieux que la vie d'un chien.