C'est parce que 40% des enfants de Bakel et environs souffrent de malnutrition et de carence alimentaire que l'idée de  doter la localité d'une unité de fabrication de farine Misola a été agitée notamment par l'association de lutte contre les parasitoses infantiles au Sénégal. Le projet porté par une association de femmes dénommée"Association de lutte contre la malnutrition des enfants de Bakel" a été lancé le 23 mai 2008 au quartier Yaguiné de la commune en présence de André Desaunay, président de l'Apis, entre autres personnalités. L'occasion a été mise à profit pour les femmes de faire une démonstration de productionde farine de Misola.

M. André Desaunay, président de l'Apis, nous fait savoir que "1855 sachets de farine de MISOLA de 500 g ont été fabriqués du 15 janvier au 31 août 2008". Pour un début d'activité c'est tout à fait remarquable, Bravo aux femmes de l'association de Bakel. Il est déterminé à continuer de soutenir cette initiative qui lui donne entière satisfaction. Selon lui, "les prochains investissements seront l'Achat d'une balance, trouver un local pour mettre le moulin, achat d'un grilloir à gaz, matériel de bureau pour la secrétaire et la trésorière, amélioration du moulin, faire la promotion dans les villages". Pour atteindre ses objectifs, l'APIS organise une représentation théâtrale les 4 et 5 octobre prochain afin de lever des fonds destinés au 15000 enfants qui attendent leur passage pour avoir le traitement.

Après la Première Rencontre de Genève, les fils et les filles de la région de Tambacounda se donnent rendez-vous le 04 octobre 2008 à la Sorbonne à Paris qui est aussi un lieu hautement symbolique. Cette Deuxième Rencontre dans la capitale française a pour objectif de définir les premiers plans d’action du réseau afin de mettre en œuvre les projets et programmes initiés à Genève au cours d’ateliers participatifs concernant les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, des infrastructures  et de l’environnement.

Il faut rappeler que le bureau du RIT2D a organisé une mission pour présenter le nouveau réseau et restituer les travaux de Genève en décembre 2007 dans les localités de Diawara, Bakel, Tambacounda et Kédougou. Cette rencontre avec les partenaires locaux et la population tambacoundoise, a permis au réseau d'ajuster les pistes dégagées à Genève en fonction des propositions et des remarques des Tambacoundois. Le premier plan d'action sera défini à Paris en tenant compte des points de vue exprimés par les acteurs locaux dans les différents domaines où le réseau RIT2D compte s’impliquer.  Au cours de ces différents panels, les populations ont salué l’initiative et exprimé leurs attentes à la délégation du RIT2D.

Le chef de la junte au pouvoir en Mauritanie depuis le coup d'Etat du 6 août, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé samedi qu'il rejetait l'ultimatum de l'Union africaine pour un "retour à l'ordre constitutionnel" avant le 6 octobre.

"La position de l'Union africaine (UA) n'est ni constructive, ni positive. Elle ne sert pas les intérêts supérieurs du peuple mauritanien", a-t-il déclaré à la presse après avoir visité le plus grand hôpital de Nouakchott.

Un retour au pouvoir du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, notamment exigé par l'UA, est "irréaliste et illogique", a-t-il martelé. "C'est un ancien président. Un point, c'est tout, nous ne pouvons pas revenir en arrière", a-t-il lancé.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA avait, le 22 septembre, "exigé le retour à l'ordre constitutionnel par le rétablissement inconditionnel de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, président de la République islamique de Mauritanie, dans ses fonctions, à la date du 6 octobre 2008 au plus tard".

Le nouveau découpage administratif n'arrange point les populations locales. Certains villages enclavés ont plus de mal aujourd'hui qu'hier.

Ceux qui soutiennent avoir compris la moindre chose de la philosophie du redécoupage de l’ancienne communauté rurale de Koulor peuvent se compter sur le bout des doigts. Les chefs et représentants de quelques 35 villages se sont retrouvés ce jeudi à Kothiary pour exprimer leur courroux face à la nouvelle donne, qui ne fait qu’accentuer leurs difficultés, et dire non à la logique des pouvoirs publics.Des villageois épiloguent sous l'arbre à palabre.

Ce jeudi à Kothiary, il y avait foule. De Sinthiou Nguidiwol à Kerkoté, en passant par Diamwelli Diallo, Diara ou encore Gambie, trente-cinq chefs et représentants de villages sur les soixante-quatorze que comptait l’ancienne communauté rurale de Koulor s’y sont donnés rendez-vous. Un seul sujet était au menu des discussions, « l’inexplicable redécoupage du nouveau arrondissement de Koulor ».