La mort est l'occasion pour le clan affecté de compter ses amis, ses alliés et aussi ses adversaires. Elle est, par les lamentations des pleureuses, l'occasion de magnifier la vie du défunt. En pays soninké, on ne meurt pas anonymement.
À l'agonie, le mourant est couché sur son côté droit, la tête tournée vers le sud et le visage vers l'Est. Une fois qu'il a rendu l’âme, les femmes de la concession commencent des lamentations suffisamment fort pour se faire entendre. En des temps où la valeur guerrière était une référence sociale, plusieurs coups de fusil étaient tirés.