
Le Parlement Européen soutient la "carte bleue" européenne inspirée de la "green card" américaine susceptible d'attirer les migrants hautement qualifiés vers les secteurs économiques de l’UE souffrant de pénurie de main d’œuvre. Il propose toutefois un cadre plus clair, des définitions plus précises et une flexibilité accrue aux Etats membres, les priant de ne pas "piller les cerveaux des pays tiers". Cette mesure ne devrait pas remettre en cause la priorité des ressortissants de l'UE sur le marché du travail.La carte bleue, proposée par la Commission européenne, doit permettre d’attirer vers l’Union les travailleurs des pays tiers hautement qualifiés, en ouvrant à ces travailleurs les portes des 27 Etats membres. Cette carte ne remplacera pas les systèmes existants au niveau national, mais constituera un canal supplémentaire d’attraction, qui plus est avec une procédure d'attribution commune. Les migrants hautement qualifiés préfèrent le plus souvent des destinations comme les Etats Unis, l’Australie ou le Canada à l’Union européenne, en raison de la fragmentation du marché du travail de celle-ci.