Les autorités sénégalaises doivent avoir une oreille attentive sur les routes transsahariennes qui servent aussi de lieux de passage à l'émigration clandestine, ont confié des Sénégalais établis au Ghana, à l'envoyé spécial de l'APS à Accra.
''Nous avons l'impression que nos autorités n'ont d'yeux et d'oreilles que pour l'émigration clandestine à travers l'océan atlantique. Or, il y a plusieurs centaines de compatriotes qui tentent de passer par le désert pour atteindre la Libye et ensuite passer l'Italie'', a indiqué Serigne Fallou Mbacké, vice-président de l'Association des Sénégalais vivant au Ghana.
M. Mbacké, qui a passé plusieurs années en Libye avant de revenir à Accra, souligne que ‘'les routes transsahariennes sont pavées de tombeaux de ces jeunes anonymes qui tentent l'aventure''.