Un mari et ses femmes. La polygamie, légale dans la majeure partie de l’Afrique, n’est pas sans poser d’épineux problèmes relationnels au sein du ménage. Pour les co-épouses, en perpétuelle rivalité pour attirer les faveurs de l’époux, tous les prétextes et les coups bas sont bons pour discréditer l’autre. Des luttes intestines qui peuvent aller très loin. Bios Diallo, chercheur et écrivain mauritanien, nous explique le système de l’intérieur pour nous aider à mieux cerner le fonctionnement et les écueils de ce type de contrat social. Passionnant.
Avoir deux, trois ou quatre femmes ! Un rêve pour beaucoup d’hommes. Derrière ces images d’Epinal de harem voluptueux se cache malheureusement la réalité d’un quotidien loin d’être toujours rose. Car les co-épouses, rivales légales, se livrent souvent une guerre sans merci pour s’imposer dans le foyer et dans le cœur du mari. Des situations où chacune essaie de jeter le discrédit sur l’autre, ce que l’époux peut avoir beaucoup de mal à gérer. Conflits entre femmes, rôle du mari, médiateurs, fonctionnement pratique... Bios Diallo, chercheur et écrivain qui vient de publier l’ouvrage De la naissance au mariage chez les Peuls de Mauritanie, soulève le voile pour nous faire découvrir la polygamie de l’intérieur. Une pratique qu’un certain nombre de femmes urbaines et émancipées défend aujourd’hui en Afrique. Lui-même issu d’une famille polygamique, son père avait trois femmes, l’écrivain-chercheur mauritanien estime, pour sa part, que ce type d’union n’est pas un modèle de réussite familiale qu’on pourrait songer à exporter.
MALI: Première édition du festival de OUAGADOU à NARA
Communion des cœurs et des esprits pour le développement socio-économique.
Exposition de produits artisanaux, manifestations artistiques et culturelles, conférences débats, courses de chevaux, remises de dons et lancement des travaux d'électrification de la ville ont été les temps forts de la première édition du festival de Ouagadou que Nara vient d'abriter du 28 au 30 avril dernier. Dans une mobilisation sans pareille, le ministre de l'artisanat et du tourisme, les élus et autorités locales, les notabilités voire les représentants des ressortissants de Nara en France ont tous lancé un appel pressant à mettre fin aux clivages et autres divergences pour l'union des cœurs et des esprits pour le développement de la localité.
Organisé par l'Association pour le développement du cercle de Nara (ADECNA) avec l'appui du ministère de l'artisanat et du tourisme, la première édition du festival de Ouagadou vient de se dérouler à Nara, localité située à 380 km au nord-est de Bamako. Rendez-vous du donner et du recevoir, ce premier coup d'essai a été un coup de maître à cause d'une mobilisation sans pareille et de la richesse culturelle que les populations ont montré.
MALI: Promotion culturelle et touristique à Kayes: La nuit des rails prévue le 3 novembre prochain
Le collectif des associations culturelles du cercle de Kayes entend apporter sa pierre à la promotion et à la valorisation culturelle touristique de la première région du Mali, communément appelée la capitale du rail. C'est pourquoi, il projette d'organiser, le samedi 3 novembre, la première édition de la nuit des rails. Un festival qui regroupera hommes de culture, notabilités de la ville autour d'un thème central : rail un facteur développement économiques et culturel.
Tambacounda: L'organisation TOSTAN ouvre des centres pour la promotion des droits humains
Tiken Jah Fakoly: 'LAfrique nest pas ce quon voit à la télé'
Le chanteur ivoirien, en concert au festival Nancy jazz pulsations (est de la France), déplore le regard fataliste que portent les Occidentaux sur le continent noir.
Dans votre dernier album “L’Africain”, vous appelez les Européens à venir voir l’Afrique. Pourquoi ?
Tiken Jah Fakoly: L’Afrique n’est pas ce qu’on voit tous les jours à la télé. Il y a bien sûr de la corruption, des dictatures, des pandémies... mais c’est aussi une terre d’hospitalité, de respect, de sourire. Notre mission est de faire passer ce message. A l’école, on nous a tout expliqué de l’histoire de France, de Louis XIV (roi de France décédé en 1715) à (Charles) De Gaulle en passant par (François) Mitterrand. Mais pour vous, l’histoire de l’Afrique commence à la colonisation. Pourtant, une Constitution y a été écrite au XIIIe siècle, sous l’empire mandingue de Soundiata Keita. En Europe, à ce moment-là, c’était le Moyen Age, la barbarie. Avant que le premier Blanc ne foule le continent, il y avait une société en marche. Mais ça, on ne le sait pas.