Pour le lancement de sa saison touristique, la 1ère Région a puisé dans ses trésors pour séduire les représentants deTour operators, des agences de voyage et la presse spécialisée. Les professionnels du tourisme du Mali et de France, les autorités administratives et politiques se sont retrouvés à Kayes pour l'événement.
Du 14 au 16 décembre 2007, le ministère de l'Artisanat et du Tourisme organisera la première édition du "Salon du tourisme du Sahel" au Centre international des conférences de Bamako (CICB). C'est l'une des principales informations données lors du lancement de la 5è saison touristique effectué samedi à Kayes.
Ce salon qui sera organisé en lieu et place du lancement de la saison touristique 2007 regroupera les professionnels du tourisme, de l'hôtellerie et de la restauration, les associations du tourisme solidaire, les investisseurs internationaux, les banques et institutions financières, les compagnies de transport aériennes, routières, fluviales et ferroviaires.
PARADE DES CHEVAUX :
Un an avant cette manifestation, Kayes a puisé dans ses trésors pour séduire les représentants des Tour operators, des agences de voyage et surtout la presse spécialisée dont l'influence est forte auprès des candidats touristes européens. Des vêtements, des coiffures, des danses et de la musique des Khassonké, Peuls, Soninké et Maures, spécifiques à la région, ont fait belle impression sur les uns et les autres. Le clou de la cérémonie de lancement ayant été la parade des chevaux de Nioro et la féria des dromadaires de Haourou (cercle de Kayes).
Les organisateurs avaient, jusqu'au dernier moment, gardé le secret sur ces éléments du programme. Les 6 chevaux harnachés ont effectué une exhibition de saut, de trot et ont conclu leur numéro en s'agenouillant devant les officiels au nombre desquels, N'Diaye Ba, le ministre de l'Artisanat et du Tourisme, Cheick Oumar Sissoko, le ministre de la Culture, de fortes délégations venues du Sénégal et de Mauritanie, des élus de la majorité parlementaire française (UMP) parmi lesquels Michel Gerriot, le maire de la commune de Saint-Sébastien-Sur-Loire. Les gouverneurs des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Tombouctou figuraient parmi les invités de cette cérémonie.
Les 22 dromadaires venaient, pour leur part, du village de Haourou, situé à 60 kilomètres au nord de Kayes. Dans cette localité, les Maures organisaient annuellement par le passé, une fête qui associait les dromadaires. C'était l'occasion pour les jeunes chameliers de démontrer leur dextérité et leur maîtrise de l'animal. Si cette fête annuelle est presque abandonnée de nos jours, les maures ont saisi l'opportunité du lancement de la saison tourisme, pour raviver cette belle tradition.
En vue des prochaines élections législatives, la répartition de nombre de députés par département a été dévoilée par le président de la république du Sénégal, Abdoulaye Wade par décret. Cette répartition lèse le département de Bakel, dans la mesure où le département de Bakel avec 222 945 habitants se retrouve avec seulement 01 seul siège, alors que Vélingara avec 211 636 habitants, soit moins de 11 309 que Bakel, se retrouve avec 02 sièges, Kébémer 218 592 habitants, soit moins de 4 353 que Bakel, 02 sièges aussi; Linguère 221 036 habitants, soit moins de 1 909 habitants que Bakel, 02 sièges ; Dagana 213 342 habitants, soit moins de 9 603 habitants que Bakel, 03 sièges ; Ziguinchor 195 141 habitants, soit moins de 27 804 habitants que Bakel, 2 sièges ; Saint-Louis 231 228 habitants, soit 8 283 habitants de plus que Bakel, 04 sièges.
(Correspondance) - Depuis quelques jours, à Bakel, les ménagères, pour faire la cuisine, éprouvent d'énormes difficultés. La pénurie de gaz butane et de charbon de bois est passée par là. En effet, depuis une semaine, on assiste à Bakel à un manque criard de gaz et de charbon de bois. Et ceci au grand dam des ménagères qui, pour faire la cuisine, sont obligées de sillonner la ville à la recherche de bonbonnes de gaz ou de charbon de bois. Ces combustibles, tant prisés par les ménages, demeurent une denrée rare. Cela, du fait qu'on les trouve pas, sinon difficilement. Suffisant dès lors pour inquiéter les bonnes dames qui, pour l'heure, ne savent plus à quel combustible recourir pour faire la cuisine. Du fait de sa rareté, le prix du gaz a considérablement augmenté. En effet, la bonbonne de 5 kilogrammes qui, en temps normal, est vendue à 2 500 francs, est, aujourd'hui, cédée à 2 750 voire 3 000 francs.