Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, scientifique français né le 23 août 1755 à Saint-Pierre de la Réunion et mort le 8 février 1836 à Port-Louis (aujourd'hui capitale de Maurice) serait le fils d'une esclave Soninké affranchie : (Un article qui date quand même de plus d'un an )
NIAMA, la princesse soninké devenue esclave à Bourbon
Le titre du dernier livre d’Azalées Editions "L’année 1755 au Galam et à l’île Bourbon" n’est pas très parlant, et pourtant il dit tout. Son sous-titre, “L’odyssée de Niama, des portes de l’or aux plantations de café”, est plus évocateur. Qui est Niama ? Issue de la famille royale des Bacili, asservie après le massacre de ses siens, la princesse Niama échappe au circuit du triangle d’or et débarque esclave à Bourbon. C’est l’un des liens entre le pays Galam et l’île Bourbon, 2 terres de colonisation qui se situaient à la croisée de la traite négrière dans l’océan Indien. Galam, “Pays de l’or” pour les colons portugais, Gajaaga, “Pays de la guerre” pour les Soninkés. L’esclavage et la traite sont les plaies historiques du pays. Au Galam, un État agonise. A la même époque, à l’île Bourbon, c’est la naissance d’une ville, Saint-Pierre, qui, en novembre 2005, gravera le nom de cette princesse au destin marqué par la douleur mais avant tout part la force et l’abnégation d’une femme de courage, d’une mère d’exception, comme beaucoup de celles exilées de leur terre, coupées de leur racine et de leur religion. Le 23 août 1755, Niama, rebaptisée par la loi coloniale Marie-Geneviève, est affranchie le jour du baptême de son fils, fruit d’une union illicite entre une esclavage et son maître, Jean Lislet-Geoffroy, ingénieur bourguignon.